Sousdal : Histoire & Culture
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Contient : et de (37)(...) Les « Portes de Feu », à quelques jours au nord de la ville, marquent l'héroïque résistance des soldats de Sousdalet deleur général. (Le sacrifice de Demetriuset deses valeureux hommes est conté dans le supplément : Ussura p 18.). Lorsque le Croissant adopta la foi dans le Deuxième Prophète, Sousdal joua dans un premier temps les tampons entre les différentes factions, mais la rupture entre le knias Oscor Novgorod et Corantine (cf. (...)
La mosquée Al Hattal fut détruite cinquante ans à peine après avoir été érigée - elle a depuis été rebâtie et se trouve au centre du marché croissantin. Cyrille, survivant du massacre d'Oscoret deses hommes, trouva refuge à Sousdal et c'est en cette cité, au coeur de sa plus ancienne cathédrale, que sont conservés les manuscrits du Code de Cyrille - les bases de l'alphabet ussuran contemporain. (...)
L'indépendance de la Somojez avait été préparée depuis longtemps par ses dirigeants - une longue, très longue tradition en fait, d'hommes habileset dediplomates, travaillant dans l'ombre à cette fin. La tyrannie des Kommenian et la révolte de 492 qui suivit fournit au Knias l'occasion idéale. (...)
Favorable à Matushka, la Somojez fut la première à accepter de se rallier sous la bannière d'un seul homme choisi par GrandMère Hiver en personne et à bénéficier de sa protection. Sousdal continua à se développer, devenant peu à peu de moins en moins guerrièreet deplus en plus commerçante - et cosmopolite. Les Croissantins furent de nouveau accueillis à l'aube des Croisades, l'orthodoxie étant écoeurée par la violence des invasions et plus tard, durant la Renaissance, la ville s'ouvrit au reste de Théah - et particulièrement à ses voisins vodacci et eisenör (elle accueillit notamment nombre d'Eisenör, orphelins de terreet defamille, durant la guerre de la Croix et la plupart d'entre eux se convertirent à la foi orthodoxe). Aujourd'hui, l'invasion montaginoise a quelque peu bouleversé l'économie de la Somojez et nombre d'émigrés ont fui le nord du royaume pour s'installer dans la région de Sousdal, voire aux portes de la ville. (...)
Le seul symbole qu'elle était capable de tracer - persuadée qu'il s'agissait d'un signe de protectionet defertilité - était celui de la 25e Rune, la rune disparue(cf. supplément : Vendel/ Vestenmannavjar) - et origine possible du peuple Novgod. (...)
Toujours est-il qu'un fait est certain : bien que quelques spectres soient déjà apparus, ce sont ces deux nuits qui sont le plus propices aux jeunes garçons pour se déguiser et faire peur aux jeunes filles, et ce sont ces deux nuits-là où le plus de jeunes filles pratiquent leur divination, vers minuit, au risque d'attirer le courroux de l'Eglise. Saint Elmo : Saint Elmo est le Saint Patron des marinset defacto Saint Patron des pêcheurs. Comme pour toutes les autres croyances les Ussurans s'assurent, par leur coté superstitieux, que ce Saint Patron vénéré autrefois comme le dieu de la mer ne s'offusquera pas des marins et donnera des pêches fructueuses pour l'année à venir. (...)
La course en elle même est un parcours d'endurance - sur soixante km environ les cavaliers et leurs montures doivent rivaliser de vitesse, de résistanceet deténacité. Le Jour de Demetrius : Le 6e jour du mois de Nonus commémore la victoire et le sacrifice du général Demetrius et des soldats de Sousdal, morts pour défendre leur ville contre les terrifiantes forces de Jaala Khan (cf. (...)
Les Ussurans respectent les animaux de Matushka en général, les Vodacci laissent vivre à leur guise (en laissant du lait sur le pas de leur porte) les chats, et les Croissantins ont un grand respect pour la race chevaline ( en plus d'être très friands de félinset dechiens). C'est pourquoi, la plupart du temps les chats se promènent en ville sans être inquiétés, trouvant devant des maisons des coupelles de lait, les chevaux de pure race sont choyés par leur propriétaires, les animaux de compagnie importés par les Croissantins sont biens traités. (...)
De temps à autre, les marchand parlent de ce monstre demeurant dans la région, mais cela fait bientôt plus d'un siècle que personne ne l'a véritablement vu. On trouve simplement de temps en temps trace de cette malédiction : des cadavres d'hommeset defemmes à moitié dévorés, restant sur le bord d'un chemin. Cité des malédictions : Souvent appelée « cité des malédictions », Sousdal ne vole pas véritablement son titre. (...)
La rumeur veut qu'il abriterait aussi la fortune familiale au point d'attirer l'intérêt de quelques criminels du cru. De ce fait, il est en permanence protégé par une garnison de Tyomnyet demercenaires eisenör. Ces derniers auraient été payés récemment pour protéger Sousdal, bien qu'ils ne sortent quasiment jamais du palais. (...)
Il est maintenant installé ici depuis une petite dizaine d'années et profite de la vie et son statut au même titre que ses six femmes et ses jeunes enfants vivant chez lui. Sa réputation d'homme d'affaireset dediplomate n'est plus à faire, mais sa grandeur d'âme, d'esprit et surtout ses richesses ont attisé les jalousies et les haines. (...)
Cette grande bâtisse est l'une des plus sobres de Sousdal. Elle paraît, vu de l'extérieur un dôme en bulbe fait de bronze et des parois de granit poliet demarbre rose - presque terne. L'intérieur est en revanche très différent. La nef, immense, couverte de mosaïques représentant différentes scènes de la vie du Prophèteet deses disciples, est soutenue par d'énormes colonnes de marbre. L'iconostase, cloison recouverte d'icônes séparant la nef du sanctuaire, est sculptée dans de l'ébène et ses portraits sont saisissants de grâceet debeauté. L'arc de triomphe, couvert de feuilles d'or, ouvre sur le sanctuaire, au plafond couvert de mosaïques représentant le ciel étoilé. (...)
C'est là que l'on se purifie avant d'aller prier - et qu'on laisse ses chaussures. L'intérieur de la mosquée, lui, est une merveille de mosaïques floraleset detapis d'Iskandar. On s'y rassemble, pour prier certes mais aussi pour discuter au frais. Attenante à la mosquée, on trouve une bibliothèque où rûbhan (les prêtres) et simples étudiants viennent consulter différents ouvrages traitant aussi bien de philosophie, d'histoire, de théologie que de poésie. (...)
L'église des prophètes, p 27) dont le dirigeant, le Père Veldi - nommé ainsi parce qu'il a été trouvé un Veldi sur les marches d'un monastère, près d'Olympia - est considéré, même par les orthodoxes, comme une mine d'or en matière d'histoireet dethéologie. Il existe maints autres lieux de culte, notamment les deux églises dédiées à Saint Elmo - Saint Elmo Majeur (orthodoxe) et Saint Elmo Mineur (vaticine) - situées toutes deux non loin du port mais nous préférons vous laisser imaginer, cher MJ, différents complots et intrigues politiques, théologiques, économiques liées par exemple à la rivalité entre ces deux édifices. (...)
», c'est ce que répondent généralement les organistes aux curieux qui s'enchantent devant cette merveille d'harmonieet decomplexité. Cet énorme instrument, tout de cuivre, d'ivoireet demécanisme complexe paraît en réalité presque trop sophistiqué pour être honnête. Du moins, c'est ce qui peut sembler à première vue (en tout cas celle de n'importe quel Héros en mal ou en traque de syrneth). (...)
L'orgue de Saint Ussurus a été créé par un descendant du génial Leon Ivanov Batist (cf. le supplément Ussura p57) : Ivan Ilyanov Batist. Ce dernier, artisan créateur d'automateset dekrakenka, réalisa avec l'orgue son chef-d'oeuvre. Et sa femme, Darya Esquilyitch Batist, une stregha, mit tout son savoir dans cette création. La musique qui s'échappe de l'orgue, toute teintée de Coupeset deBâtons, favorise ainsi la solennité ambiante et l'exaltation de la foi. Mais seule une stregha possédant les rituels de filaments liés à la musique (cf. (...)
Et des PNJS tout aussi soupçonneux mais bien moins scrupuleux pourraient faire disparaître Piotr Turtov, l'actuel « gardien » de l'orgue, pour avoir des informations sur « ce mystérieux artefact ». Ce serait donc à des Héros de le retrouveret dele tirer des pattes de ces vils ravisseurs... Les marchés : Sousdal comporte plusieurs marchés répartis principalement près du port pour des raisons de commoditéet deva-et-vient de marchandises. Ainsi, en plus des tous petits marchés de quartier sur différentes places de Sousdal, on peut dénombrer trois grands marchés importants : le marché croissantin, le marché au bétail et le marché aux poissons. (...)
On dit aussi que dans ce quartier se trouverait un contact pouvant prendre des contrats pour ce groupuscules d'assassins du Croissant : les Qatili. Mais qui connaît véritablement les secrets de ce chaotique marché couvert fourmillant de mondeet demystères ? Le marché au bétail : Faisant la liaison géographique entre le marché aux poissons et le marché croissantin, le marché au bétail se caractérise principalement par ses enclos et le fait que les seules toitures utilisées pour cette place sont en bois ou en tissu. (...)
Ainsi on trouve des volailles, des ovins et bovins, des chevaux, des ânes, des dromadaires, quelques vendeurs de perroquets et autres oiseaux, des vendeurs de chienset dechats, ou encore plus ponctuellement, souvent pour le compte de quelques Bernouilli en « surplus de stock » des échoppes où l'on vend des araignées plus ou moins dressées. (...)
Ouvrant sur les deux ports, le bâtiment comporte un simple étage et un rez-de-chaussée, le tout dirigé par un vieux loup de mer, le capitaine Andrei Gouliov, traitant toutes les demandes d'arrivée, de départet detravaux sur les navires du port. C'est aussi ici que se fait le paiement des taxes pour les marchandises diverses et variées passant par Sousdal. (...)
On y trouve, en effet, aussi bien de quoi se décrasser et se délasser dans une atmosphère luxueuse, que de quoi se divertir - de différentes manières... L'édifice comporte différentes pièces, certaines se présentant comme des salles de hammam classiques, d'autres creusées de piscineset debains à remous, d'autres, encore, avec de petites alcôves permettant de s'allonger en toute intimité. (...)
Ses filles ne sont pas endettées... Ce sont simplement des jeunes personnes arrachées à un sort terrible, auxquelles elle a consacré énormément de temps et d'argent. En effet, d'aussi loin qu'elles viennent, outre un toitet dela nourriture, elle leur a donné une éducation et les a même initiées aux arts du chant, de la danse ou de la musique. (...)
L'opéra : L'opéra ussuran, depuis sa création à toujours été respecté pour ses talentueux chanteurs ainsi que ses musiques fortement inspirées d'airs traditionnelset demarches militaires. A Sousdal, l'opéra n'est pas très grand mais tient sa place dans le centre de la ville, cerné par les différents palazze des familles ayant financé l'édifice. (...)
Les opéras ussurans peuvent se diviser en trois catégories. Les opéra historiques narrent de grands moments de du passéet dehauts faits. Ils comportent généralement des marches militaires et des « danses », qui sont en fait des sortes de reconstitutions de duels au rythme de la musique. (...)
Tous deux entretiennent une rivalité amicale. Le premier vit depuis deux ans à Pavtlow, auprès du Gaïuset deson épouse. Le second, lui, demeure à Sousdal, sa cité natale. La musique ussurane, cependant, ne se limite pas à l'opéra et les terres de Matushka abritent nombre d'autres compositeurs. (...)
Et même quand le ciel peut être couvert, comme l'observatoire se trouve juste derrière le parc en rapport à la falaise, il donne une très belle vue sur la perpétuelle verdure environnante. Les îlots : Les îlots, ou ce qui est nommé comme tel, est un rassemblement d'îlotset debouts de roches pointant leur nez hors de la baie du port. Rassemblés au sud-ouest, ils offrent surtout aux pêcheurs la chance de pouvoir poser des filets supplémentaires entre les rochers pour piéger les quelques poissons qui pourraient y faire leur refuge. (...)
Le quartier des plaisirs : Situé à l'extrémité de Sousdal, à l'est du marché croissantin, le quartier des plaisirs est une enclave de luxeet destupre dans cette ville si pieuse. Il est d'ailleurs partiellement séparé du reste de la cité par un canal artificiel - nommé affectueusement « Inyouchka » en référence à la petite rivière qui coule au nord du pays, si bien qu'on y pénètre soit par un pont, soit par la plage, soit par le nord, en longeant un pan de muraille numaine. (...)
L'espadon noir : L'espadon noir est tenu par Fyodor Petrovitch, un homme aux sourcils épais, à la chevelure noire et à la stature de géant. Venu de la lointaine Molhyna, celui-ci a apporté de son royaume natal une aura de mystèreet depérils, aura qu'il a su entretenir au fil du temps pour attirer une clientèle en mal de sensations fortes... En plus d'être sombre et dangereux, Fyodor est un chef talentueux, qui n'a jamais eu peur des associations étranges et des saveurs inédites. (...)
Plus qu'un restaurant, même - un lieu d'excellence, une société de fins gourmets capables de rivaliser avec les plus grands cuisiniers de Théah, fussent-ils issus de la prestigieuse école de Trestefort (cf. CDS : Sant'Andrea). Ainsi, quelques uns des plus fins palais d'Ussura -et deThéah, d'ailleurs - peuvent s'enorgueillir d'avoir dîné en son établissement. Et nombre de fines bouches vendraient leur âme à Légion sans hésiter pour assister, même en novice, à l'un des mystérieux banquets qu'il prépare, dit-on, pour ses plus fidèles mécènes. (...)
Pour ce faire, le maître de l'école est très sévère avec ses élèves et leur demande beaucoup en investissement personnel de tempset desueur. De fait il n'a pu préserver qu'une quinzaine d'élèves dans son école, les autres ayant abandonné au fil de l'apprentissage. (...)Histoire : Les Zakut, tribus fondatrices et originelles d'Ussura, entrèrent en contact avec l'Empire de Numa au premier siècle AUC. En échange d'apports culturels, religieux et architecturaux, les Zakut - en particulier les habitants de l'Ussura méridionale, acceptèrent la domination numaine dont ils devinrent un allié. Les Numains appelèrent cet état-client (non conquis mais partiellement intégré) la Somojez. Avec le temps, les petits villages de pêcheurs établis sur les plages de la Mer ...